Certaines actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la lutte contre le changement climatique peuvent involontairement nuire à la biodiversité. (selon l’article du figaro le 13 juin 2021 par Delphine Chayet).
» certains scénarios pris en compte dans le rapport du Giec pour atteindre un réchauffement de 1,5°c misent sur le déploiement de bioénergies, synonymes d’immenses surfaces cultivées qui entreront en concurrence avec la nature et la sécurité alimentaire pour les humains », illustre Anne Larigauderie écologue et secrétaire exécutive de L’IPBES. De même, la plantation d’arbres en monoculture contribuerait à la séquestration du carbons, mais au prix d’un sacrifice de la biodiversité.
A l’inverse, les experts insistent sur le potentiel des « solutions fondées sur la nature » dans la lutte contre le changement climatique.
Les scientifiques considérent que la protection et la restauration des écosystèmes riches en carbone et en espèces sont, aux yeux des scientifiques, une des mesures les plus économiques et rapides à mettre en place.
Ils citent notamment les forêts, les prairies, les tourbières, les zones humides, les rypisylves… leur protection offre un refuge pour la faune et la flore, renforçant leur résilience face au changement climatique tout en contribuant à l’atténuation de l’érosion des sols, la pollinisation.
La plantation de haies bocagères est aussi une solution efficace et durable.
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